Agir au quotidien pour le climat

Chacun peut faire sa part.

A chaque moment de la journée, des choix se présentent : bain ou douche ? vélo ou voiture ? un nouveau jean ou des vêtements d’occasion ? tomates en janvier ou produits de saison ?

Être ou ne pas être durable, telle est la question. Réduire ses émissions de gaz à effet de serre est notre mission !

« Pensons climat ! » et réduisons notre impact climatique.

« Dans l’œil du climat », l'exposition de Nausicaá propose une série de gestes simples à adopter au quotidien qui pourraient contribuer à diminuer nos émissions carbone au niveau national s’ils étaient appliqués collectivement.

• J’éteins mes appareils électriques plutôt que de les laisser en veille.

L’accumulation de cette « faible » consommation peut représenter, à l’année, un coût souvent plus important que la consommation de l’appareil en mode marche !

• Je privilégie les basses températures quand je lave mon linge.

Laver le linge à 30°C consomme trois fois moins d’énergie qu’à 90°C et deux fois moins qu’à 40°C.

• Par temps froid, je laisse mon chauffage allumé la nuit.

Les économies réalisées par l’arrêt de l’appareil sont anéanties par l’énergie nécessaire pour rattraper les degrés perdus. Et il faut surtout améliorer l’isolation de votre logement.

• J’y gagne ! Baisser la température moyenne de 21°C à 19°C dans une maison de 120 m2 chauffée à l’électricité réduit la facture de 12,5%, soit un gain de 484 €/an.

• J’achète d’occasion.

Donner une seconde vie aux objets n’est pas qu’une aubaine économique. C’est agir pour éviter la production de nouveaux objets et réduire les déchets.

• Je choisis un vêtement « bio » et « durable .

La fabrication d’un tee-shirt blanc homme coton de 155 g a émis 6,5 kg de CO2. C’est dix fois moins pour un tee-shirt équivalent fabriqué avec de l’énergie renouvelable et du coton bio.

• Je ne cède pas à la fast-fashion.

Les années 2000 ont vu l’arrivée de la fast fashion : des habits à prix dérisoires toujours plus nombreux. L’impact écologique est énorme : la production des textiles représente 1,2 milliards de tonnes de CO2/an.

• J’y gagne ! Un français achète en moyenne 10 kg de vêtements par an. Pour la santé de la planète et de mon porte-monnaie, j’achète un chemisier à 5 € dans une friperie au lieu de 25 €, environ en boutique.

• Je limite mes envois de mails et de SMS quand c’est possible.

Un mail émet 4 g de CO2, un sms 0,014 g de CO2. L’envoi de 33 courriels d’1 Mo à 2 destinataires par jour et par personne génère 180 kg de C02/an. Le numérique consomme déjà 10 à 15 % de l’électricité mondiale.

• Je renonce à envoyer un mail qui n’est pas important – j’économise 4 g de CO2.
• Je renonce à envoyer 1 sms – j’économise 0,014 g de CO2.
• Je limite le nombre et le poids des pièces jointes (fichiers compressés, pdf en basse résolution…) en privilégiant l’envoi d’un lien internet.
• Je m’équipe d’un ordinateur portable plutôt qu’un fixe.

Les ordinateurs portables consomment 50 à 80 % d’énergie en moins que les postes fixes. Pensez toutefois à débrancher le chargeur une fois la batterie pleine, pour réduire votre facture d’électricité.

Une recherche d’une minute sur Internet consomme 100 watts sur un ordinateur fixe, 20 watts sur un ordinateur portable, quelques watts sur une tablette, et encore moins sur un téléphone. Source ADEME.

• J’y gagne ! Une box TV consomme 3 fois ce que consomme un téléviseur et une box Internet, 6 fois plus. Ne la laissez pas en veille si vous ne l’utilisez pas. Vous économiserez ainsi environ 30 euros par an.

• Je diminue ma consommation de viande.

La FAO estime que la pratique de l’élevage représente 14,5% des émissions mondiales de gaz à effet de serre (7,1 Gt de CO2e par an). En particulier l’élevage bovin est responsable au 2/3 de ces émissions.

• J’achète local et de saison.

Acheter directement au producteur, c’est plus écologique et moins cher qu’au supermarché, en particulier pour la viande bio. Et je diminue l’impact du transport !

• Je réduis le gaspillage alimentaire.

En France 20 kg de déchets par an et par personne sont jetés, dont 7 kg non consommés et encore emballés, ce qui alourdit l’empreinte carbone.

• Je bois l’eau du robinet.

La fabrication d’une bouteille d’un litre en plastique représente environ 160 g de C02, soit l’équivalent des émissions liées à un trajet d’1 km en voiture, auquel il faut ajouter les émissions liées au transport.

• J’y gagne ! Éviter le gaspillage alimentaire permet une économie moyenne de 208€ par an et par personne.

• Je renonce à l’avion sur les courtes distances.
• Pour les trajets de moins de 700 km, un train à grande vitesse vous amènera en centre-ville, plus rapidement que l’avion et limite vos émissions (entre 73 et 254 g de CO2/km/passager pour l’avion contre 14 g en train).
• Pour les trajets courts, je choisis le vélo ou la marche.
• Le vélo en ville peut faire gagner du temps, et réduit les rejets de CO2 (10 km à vélo plutôt qu’en voiture, tous les jours, évitent le rejet annuel de 700 kg de CO2).
• J’y gagne ! Une personne qui choisirait le covoiturage plutôt que sa voiture individuelle pour un trajet quotidien de 20 km réalise une économie de 2 070 €/an.