Reproduction et préservation de la biodiversité
A Nausicaá la préservation de la biodiversité passe par la reproduction.
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Créée en 1993 par les Nations unies et fixée au 22 mai, la Journée internationale de la biodiversité est l’occasion d’une sensibilisation à la richesse des espèces animales et végétales.
A Nausicaá, la préservation du vivant passe par la sensibilisation du public à la richesse du monde marin mais également par la participation à des programmes européens de préservation et de la reproduction au sein des réserves aquariologiques du centre.
Poisson-ange, sélène, poisson sanglier : quelques espèces qui se sont reproduites à Nausicaá.
La reproduction à Nausicaá : un travail qui porte ses fruits
Les annonces de nouvelles naissances sont régulières à Nausicaá ; elles sont le résultat du travail des équipes des biologistes du centre et désormais c'est une centaine d'espèces qui nait et grandit à Nausicaá : après les poissons-clowns et les hippocampes à long nez (Hippocampus reidi), ce sont des poissons sangliers ou encore des poissons fusiliers, des sardines, des poissons-anges et des sélènes mais aussi des méduses - et du corail qui rejoignent les aquariums d’exposition après l’étape de la croissance en réserve aquariologique.
Depuis quelques semaines des poissons anges à barre blanche (Holacanthus passer) et des barbiers à queue de lyre (Pseudanthias squamipinnis) ont rejoint l’espace Histoires d’îles.
Une croissance sous surveillance
La particularité de ces juvéniles ? Ils ont grandi grâce à une nourriture adaptée, fruit d’une collaboration avec BioNaMeris, une société biotechnologique spécialisée dans la production de copépodes enrichis et basée à Marquise.
En effet, quand on veut mener à bien la reproduction de poissons, l’étape larvaire c’est-à-dire après l’éclosion des œufs, est particulièrement délicate à gérer. La petite taille des larves implique de trouver une nourriture vivante adaptée à la taille et forme de leur bouche et à leurs besoins nutritionnels.
L’application de protocoles rigoureux est nécessaire pour garantir un développement optimal de ces larves de poissons et les mener au stade de juvéniles. L’introduction de copépodes, c’est-à-dire de petits organismes marins, des crustacés qui forment la base du plancton, dans l’alimentation de ces larves est un plus qui donne des résultats satisfaisants. Le suivi au quotidien de l’évolution de ces larves permet d’affiner les protocoles de l’élevage pour obtenir de hauts taux de réussite.
Ce travail améliore la connaissance des espèces et participera à leur préservation dans le milieu naturel par l’apport de données.