Il est ahermatypique, c’est à dire qu’il peut prospérer sans l’aide d’algues symbiotiques appelées zooxanthelles. Par contre, ce n’est pas un corail bâtisseur : il ne construit pas de récif. Sa survie ne dépend donc que de la nourriture qu’il capture lorsque le polype se déploie.
Cette espèce a colonisé plus récemment les zones de l’Atlantique tropical Ouest et de la Mer Caraïbes, et se répand rapidement dans le golfe du Mexique, suivant l’implantation des plateformes offshores pour l’extraction du pétrole.
Où trouver l'animal ?
On les trouve entre 1 et 37 mètres de profondeur. Le corail tubastrée orange vit dans les zones à l’ombre, souvent aux entrées de grotte, dans les épaves, dans les eaux riches en plancton, à des températures allant de 23 à 26°C. Peu exigeant en lumière, le corail tubastrée peut être implanté dans des zones moins éclairées, créant ainsi des zones très colorées… à condition de recevoir une alimentation abondante.
Le scalaire jaune, (Epidendrium billeeanum) est un gastéropode qui vit presque exclusivement sur ce corail. Il se nourrit de ses tissus et y pond ses œufs.
Comment le reconnaît-on ?
Une colonie peut se multiplier de façon asexuée lorqu’un polype se développe à partir de la « colonie-mère » : il pousse alors à partir du pied d’un autre polype, et reste inclus dans la colonie. Les sexes sont séparés (espèces gonochorismes) : les mâles libèrent les spermatozoïdes dans l’eau, captés par les femelles.
- Il peut mesurer jusqu’à 10 cm de diamètre.
- Sa base est en coupelle et mesure 1,5 cm de longueur.
Quelle est sa particularité ?
La fécondation et le développement des larves se passent dans la cavité des individus femelles. Les larves sont libérées une fois qu’elles sont totalement formées. Elles quittent alors la colonie pour aller se fixer ailleurs, et fondent alors une nouvelle colonie. Ce corail se nourrit principalement de zooplancton. En général, les polypes sortent la nuit, quand la quantité de plancton est maximale, ou dans des eaux agitées. Chaque polype se nourrit individuellement. Ce sont des coraux « voraces » car les polypes restent beaucoup plus longtemps déployés, en position de capture, que chez les autres espèces.